Foire aux questions

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Quel type de relation j’ai avec mes clients ?

Je crée des relations détendues, franches et directes. On peut parler de tout entre nous, tant que l’on reste courtois. Mon but est de vous mettre à l’aise, de lever vos peurs et vos angoisses, de calmer les appréhensions, de trouver le ton juste pour atténuer un stress, malgré une journée, parfois difficile.

Le portrait photographique a des vertus thérapeutiques reconnues. Il devient de plus en plus facile de faire des séances d’exploration de soi pour développer la confiance en soi avec un photographe.

Je réalise également des séances avec des personnes en burnout et tout se passe admirablement bien. J’ai moi-même traversé une dépression majeure qui m’a montré l’importance des relations humaines apaisées. Je suis également introverti (mon profil MBTI est : INFJ) je comprends très bien les peurs et les angoisses qui peuvent se présenter lors d’une séance de portrait.

Le portrait c’est avant tout de la psychologie, une séance c’est un moment hors du temps qui se déroule sous forme d’une agréable conversation.

Vous pouvez observer les résultats de ce type de relation dans les portraits que je réalise pour mes clients. C’est la base d’une séance réussite.

Avant chaque séance, pour vous préparer, je vous envoie un guide en PDF. C’est un ebook de conseils qui vous aide à vous préparer à la séance.

Pourquoi suis-je photographe ?

Est-ce que la photographie est une passion ou est-ce un métier ?

Je vois beaucoup de photographes communiquer leur passion à propos du métier de photographe. Quelque chose de l’ordre d’un commandement impératif du cœur, comme une garantie vers l’épanouissement personnel.

Cet argument est mis en avant dès les premières pages des sites web ou des pages « à propos » de mes collègues. Ils exposent cet argument comme étant la sécurité absolue de fournir à nos clients un travail de qualité, une garantie de réussite systématique.

Je ne partage pas cet avis. En tout cas, je ne mets pas ma passion pour la photographie en avant.

Explication : la passion est souvent vue comme passive

La passion a quelque chose de déraisonnable, quelque chose de l’ordre de ce qui ne se contrôle pas. La conséquence de cela, et c’est valable pour beaucoup de métiers dits « créatifs », c’est que le grand public et les décideurs ne comprennent pas la valeur de la photographie (ou d’un autre art, du graphisme, etc.).

Pour eux la passion est plus de l’ordre de l’occupation, du loisir passif. De quelque chose de peu cher, dont le prix est bas.

« Quelqu’un qui est passionné travaillera toujours par passion, quel qu’en soit le prix puisque c’est cette passion qui le nourrit ».

Travailler gratuitement par passion.

Grave erreur.

Les métiers créatifs, lorsqu’on les pratique à un bon niveau, demandent beaucoup de temps, de formation, de pratique, d’investissements et requièrent une grande rigueur.

La passion romantique : la domination des sentiments

Dans le mouvement romantique, à la fin du XVIIIe siècle, la passion est tout sauf apaissée et de l’ordre du loisir. C’est quelque chose qui exprime des sentiments incontrôlés et qui l’emporte sur la raison comme un ouragan déchainé. Il y a quelque chose de déconnecté de la réalité, proche du rêve, du passé, de l’idéal. Le discours entre le beau et le sublime est exalté.

La passion rime alors avec une sensibilité passionnée et mélancolique. À l’époque, la mélancolie est vue comme une « affection » dans le sens d’une maladie. Le terme « mélancolie » précède ce qui sera nommé plus tard en tant que « dépression » par la psychologie et la psychiatrie.

Dans cette perspective, la passion n’est pas vraiment souhaitable, car l’être est plutôt victime de ses sentiments, incapable de se structurer.

Je ne pratique pas la photographie par passion. La passion, ça vient et ça s’en va !

Je suis photographe car la pensée visuelle est la langue native de mon cerveau

Jeune, j’ai souffert de dyslexie et peut-être d’autres « dys ». Je sais maintenant, suite à des examens, que je suis neuro-atypique, ce qui a des répercussions profondes sur ma manière de penser.

Je pense pouvoir affirmer que : je vois à la place de penser.

Lorsque je pense, je vois des images, des formes, des contrastes, des patterns, des schémas. Même un calcul mental est visuel. Souvent, les pensées abstraites sont visualisées comme des mots, avec des formes, des volumes et des couleurs différentes.

En général, j’observe des détails d’une situation pour ensuite en construire une vue générale. Les neurotypiques font l’inverse : ils observent une situation générale pour ensuite en extraire les détails.

Je suis photographe professionnel, car c’est quelque chose que mon cerveau fait naturellement. La photographie n’est qu’un moyen de structurer et d’exprimer un langage visuel. Auparavant je faisais du graphisme.

Être neuro-atypique est un avantage en tant que photographe. → Je suis à la bonne place.

Quelles sont mes passions ?

Pour combler votre curiosité, voici mes passions :

  • La cartographie, la géographie et la géologie ;
  • Le nombre d’or (ϕ), la géométrie sacrée et l’esthétique ;
  • Les mégalithes ;
  • L’archéologie → la période celtique ;
  • La spéléologie & l’escalade ;
  • La psychologie humaine, simplement rencontrer des nouvelles personnes ;
  • L’histoire → le siècle d’or de la peinture hollandaise et flamande, la naissance du capitalisme moderne, les Wallons en tant que premiers colons de New York au printemps 1624.

De manière générale : comprendre le monde.

Et aussi les philosophies structuralistes du Haut-Katanga au XIIIe siècle (😃 😉 cette passion est fictive, c’est juste un brin d’humour).

Obligations de moyens (prestations) et non de résultats

Est-il possible de rater un shooting photo ? Et si les portraits que je réalise ne vous plaisent pas au moment de la livraison ?

Cette partie des questions fréquentes aborde un sujet très intéressant. Qu’est-ce qui fait une prise de vue, un shooting, réussit ?

Aussi longtemps que je me souvienne, je n’ai pas connu de très grandes frustrations ou insatisfaction chez mes clients à propos du résultat d’un shooting. Alors que pendant ma période de graphiste (de 2004 à 2018) il n’était pas rare de récolter des avis négatifs sur des propositions de création graphique (de bon gros « je n’aime pas du tout »). Depuis, je n’ai pas rencontré de clients très insatisfaits.

Depuis 1998, je n’ai observé que trois cas qui n’étaient pas entièrement insatisfaits. Sur ces trois cas, deux cas concernent des hommes et deux cas concernent des shootings que j’ai offerts.

  • 1998, je photographie des amis de mon club sportif en train de rénover un local. J’ai déployé un studio photo en extérieur. À la suite de cette journée bien remplie, j’offre les photos aux particpants. Tous me remercient sauf un. Plus tard, je lui ai demandé son avis. Il m’explique qu’il n’aime pas se voir en photo et se trouve trop vieux, il a une calvitie naissante à 55 ans.
  • Décembre 2019, je photographie une trentaine d’entrepreneurs pour une pépinière d’entreprises. Lors de chaque shooting, je discute avec chacun et nous révisons ensemble deux fois les photos enregistrées lors de la prise de vue. Un homme de 45 ans, avec qui le contact est bien passé me fait part, la semaine qui suit l’envoi des photos retouchées, d’un avis : il n’aime pas les photos. Après discussion, il me fait part d’un autre avis : c’est sa femme qui n’aime pas les photos, car il a un « petit ventre ». Je lui propose de recommencer le shooting à mes frais contre l’avis du commanditaire (la couveuse d’entreprise) qui ne trouve pas cela nécessaire.
  • Septembre 2021, j’offre un shooting portrait à une collègue entrepreneure pour un service rendu qui m’a beaucoup aidé. C’est un geste de gratitude. La séance se passe très bien. Quelques jours plus tard, j’envoie mes images. Pas de réponse. J’ai relancé quelques semaines plus tard : pas de réponse. Je sais par une relation commune que malgré une agréable séance, elle n’est pas confortable avec son image et ne me l’exprime pas.

La psychologie et la photographie à la rescousse de l’image de soi

J’observe que l’expression d’une insatisfaction est quelque chose de peu objectif et est lié à une estime de soi qui est parfois défaillante, ou à un décalage entre l’image que l’on perçoit de soi et la réalité capturée par les photographies.

Selon ce que j’observe lors de shooting avec des gens en burnout, nous avons tous trois types d’images personnelles.

  1. Il y a l’image que l’on a de soi ;
  2. L’image que nos amis, connaissances et familles ont de nous ;
  3. L’image que la société a de nous.

Parfois, les blessures de la vie créent une distorsion entre ces trois images et c’est souvent l’image que l’on a de soi qui en souffre le plus. Un shooting photo est magique, car dans la plupart des cas il permet de démontrer que l’image que l’on a de soi est souvent déformée par nos pensées négatives et nos croyances. Il est bon d’en prendre conscience.

Savoir gérer les risques de déception et préparer minutieusement le shooting

Pour éviter toute surprise désagréable, j’organise mes shootings de manière à réduire tous les inconforts qui peuvent exister.

Voici le schéma de base d’une séance :

  • Préparation du shooting, j’envoie un guide PDF à mes clients pour préparer la séance et répondre aux questions les plus courantes ;
  • Lors de la séance, je débute par une découverte de mon client, c’est une discussion ;
  • J’écoute les besoins de mes clients, comment vont-ils utiliser les portraits ?
  • On examine la zone de confort psychologique, on regarde les vêtements, je dégage les atouts de chaque personnalité ;
  • Phase de test, nous réalisons les premières images, c’est l’occasion de prendre contact avec l’appareil photo et l’éclairage ;
  • Nous examinons ensemble les premières photos et je montre à mes clients des traits, caractéristiques qu’ils possèdent sans en avoir conscience ;
  • Je réalise une première série de photographie que nous prenons le temps d’examiner ensemble ;
  • Je réalise une seconde série de photographies que nous examinons ensemble. Si j’ai un ordinateur à disposition lors du shooting, je réalise une première sélection ensemble et je demande à mon client quelles images lui conviennent.

J’ai la réputation d’être à l’écoute des plus timides et de positiver ce type de personnalité. De plus, un shooting photo se déroule AVEC votre participation active.

Il se peut qu’une connexion ne se fasse pas entre personnes, c’est naturel. Cependant, j’observe que j’ai des clients qui me ressemblent et ce genre de situation inconfortable est rarissime. En règle générale, je constate de je ne suis pas en phase avec les gens trop cools et désinvoltes, les personnalités arrogantes, ceux qui ne s’impliquent pas dans le projet.

Un contrat entre nous a été signé et il sera honoré. À chaque situation que je ne maitrise pas, une proposition de réponse sera apportée dans les limites des possibilités.